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Metal impact

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Message  Alexis Lun 16 Aoû - 23:16

http://www.metal-impact.com/index.php?name=Reviews&req=showcontent&id=4080&POSTNUKESID=04c15892da84b4b57ccb8bd349fa4f0b

Unlimited, le premier album de PIN UP WENT DOWN, m’avait fait l’effet d’une révélation, comme si on annonçait à un télévangéliste que le petit Jésus est sur le pas de sa porte avec une couche pleine qui a besoin d’être changée (et prière de ne pas utiliser de lingettes parce qu’il a des allergies et que ce n’est pas bon pour l’environnement, merci). Le duo formé par Alexis Damien et Asphodel avait tout simplement réussit à prouver qu’on pouvait encore faire un Metal original, exigeant, barré mais tout à fait accessible pour peu qu’on s’en donne la peine. Les multiples couches de leur musique avaient parlé au compositeur recalé qui sommeille en moi et avaient trouvé leur résonnance dans mes émotions.
2010 arrive et voici que le tant attendu 342 (lire « Three Fo(u)r Two ») arrive. Le groupe a intégré Nicolas Damien, le frère d’Alexis, aux claviers et à la composition. Est-ce que le groupe aura réussit à garder son grain de folie tout en sachant se renouveler ou bien se sera-t-il vautré dans les affres du succès pour nous pondre une sauce insipide qu’on n’utiliserait même pas dans la confection d’un hamburger fait Disney ? Vous le saurez après une courte page de publicité.
[…]
Bon, je ne vais pas faire durer le suspense plus longtemps. Oui, le groupe a su garder intact son identité et oui il a su aussi se renouveler. Tout ça dans le même album.
« Diapositive » est un très bon choix pour ouvrir l’album. Son ambiance feutrée et usée, marquée par les grésillements d’un vieux vinyle, permet à Asphodel d’attaquer le chant tout en douceur. Tout cela pour mieux amener la folie qui s’empare d’elle peu avant que le Metal n’arrive. Un Metal toujours aussi granuleux mais qui a tout de même évolué. En effet, les riffs sont bien là mais le son a perdu en puissance, je trouve. Le mixage a dû avoir raison de la grosse distorsion pour lui préférer une énorme compression. Ce qui fera sans doute dire à certains que le côté Metal n’est plus trop là. Et pourtant, si, il est toujours bien présent, mais différemment. Cela sera en plus accentué par le fait que les claviers sont, eux, plus présents qu’avant. L’arrivée de Nicolas y est certainement pour quelque chose. Enfin, la voix féminine d’Asphodel est plus présente qu’auparavant, laissant moins de place à celle d’Alexis. Et pour terminer les remarques générales, je dirais aussi que le travail sur les arrangements, qu’ils soient musicaux ou vocaux, est tout simplement phénoménal. Cela donne des titres qui gagnent en cohérence et qui semblent moins partir dans tous les sens, alors que les recherches musicales sont toujours aussi nombreuses. Par exemple, les parties tribales africaines sur « Essence Of I », si elles font bien marrer les enfants dans la voiture, n’en sont pas moins extrêmement bien trouvées. Et que dire de « Vaginal Nathraak », mon titre préféré ? On y trouve de l’Electro avec une petite voix qui n’est pas sans m’avoir fait penser à celle du refrain de « Esthete Piggie », décalée mais essentielle, une basse qui claque dans tous les sens sur un riff rapide et violent, un pont cartonnesque, du Doom et du Zook façon double pédale. Et ça, c’est pour les parties les plus évidentes. « Escargot » est encore à l’heure des téléphones qu’on pouvait laisser sonner des heures sans jamais tomber sur un répondeur impersonnel. Vocalement, ce titre est somptueux. Asphodel se fait vraiment plaisir avec son chant qui n’est pas sans rappeler ALANIS MORISSETTE, encore une fois, mais seulement dans certains accents. Après, tous les arrangements des voix supplémentaires donnent une dimension émotionnelle très forte et me fait dire une nouvelle fois que cette chanteuse là possède une voix en or capable de se lancer dans toutes les directions. « Murphy In The Sky With Daemons » où elle ressort avec une voix « vintage » ou « Home » où elle passe d’un chant « normal » à du lyrique en moins de temps qu’il n’en faut à X-Or pour revêtir sa combinaison de combat iront dans le sens de mon propos.
2 Unlimited était un patchwork de beaucoup de sensibilités, de beaucoup d’influences. PIN UP WENT DOWN avait su en faire des morceaux intéressants et intelligibles. Aujourd’hui, malgré des directions musicales toujours aussi diverses, force est de constater que la meilleure influence du groupe est maintenant lui-même. Une prouesse que peu de jeunes groupes qui s’essayent à des expérimentations aussi nombreuses sont capables d’afficher. On dit souvent que le troisième album d’un groupe est celui de la maturité. PIN UP WENT DOWN n’aura pas besoin d’attendre jusque là.
Alexis
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